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Interstellar

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Richard Dern 2024-03-04 16:50:48 +01:00
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title: Interstellar
date: 2024-03-04
coauthor: ChatGPT4
cover: images/yUa0iCocBPsGJ79BwrshHqz45Qc.jpg
tags:
- Espace
- Science fiction
- Sciences
liens:
- lang: "🇫🇷"
title: Apple TV
url: https://tv.apple.com/fr/movie/interstellar/umc.cmc.1vrwat5k1ucm5k42q97ioqyq3
- lang: "🇫🇷"
title: Wikipédia
url: https://fr.wikipedia.org/wiki/Interstellar
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## En résumé
Sorti en 2014 et réalisé par [Christopher Nolan](https://fr.wikipedia.org/wiki/Christopher_Nolan), *Interstellar* est devenu une référence dans le genre de la science-fiction. Complexe et ambitieux, il aborde des thèmes tels que la survie de l'humanité, les voyages dans l'espace, mais pas seulement...
Il est devenu l'un de mes films préférés de tous les temps.
## Distribution et personnages
Interprété par [Matthew McConaughey](https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthew_McConaughey), Joseph Cooper est un ancien pilote de la [NASA](https://www.nasa.gov/) et ingénieur, reconverti en agriculteur suite aux changements climatiques drastiques sur Terre. Il incarne le cœur émotionnel du film, tenaillé entre le devoir envers sa famille et celui envers l'humanité.
[Anne Hathaway](https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Hathaway) joue le rôle du Dr. Amelia Brand, une scientifique dévouée et astronaute de la mission. Fille du professeur Brand, elle partage la détermination de Cooper à réussir la mission, quitte à prendre des décisions aux conséquences funestes...
Murph, la fille de Cooper, est jouée à différents âges par [Mackenzie Foy](https://fr.wikipedia.org/wiki/Mackenzie_Foy) et [Jessica Chastain](https://fr.wikipedia.org/wiki/Jessica_Chastain). Brillante et déterminée, Murph ressent une trahison profonde lorsque son père quitte la Terre, mais canalise ses sentiments dans la poursuite de la science, contribuant finalement de manière cruciale à la résolution du film.
[Michael Caine](https://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Caine) incarne le professeur Brand, un scientifique brillant à la tête de la dernière mission de la NASA pour sauver l'humanité. Père d'Amelia, il est déchiré entre son désir de sauver le monde et ses secrets les plus terribles...
Les robots du film, à l'image de TARS et CASE, tranchent radicalement avec ce que la science-fiction nous proposait jusqu'à présent. Que l'on pense au psychopathe de *2001, l'Odyssée de l'Espace* ou au maniaco-dépressif de *H2G2*...
Dotés d'un humour et d'une empathie paramétrables (entre autres), ils offrent un soutien logistique et émotionnel aux humains.
Considérant leurs punchlines rares mais percutantes, j'aurais apprécié davantage d'interactions avec ces robots, d'autant plus qu'ils ne sont pas les antagonistes de l'histoire, pour une fois.
## Critique
*Interstellar* se distingue par son ambition de mêler une narration profondément humaine à une exploration rigoureuse de concepts scientifiques avancés. La véracité scientifique du film, notamment dans sa représentation des trous noirs, des distorsions temporelles et des voyages interstellaires, est un de ses atouts majeurs. En consultant l'astrophysicien [Kip Thorne](https://fr.wikipedia.org/wiki/Kip_Thorne), un expert en relativité générale, Nolan a assuré que le film s'appuie sur des théories scientifiques solides, offrant une représentation visuelle saisissante de phénomènes comme le trou de ver et le trou noir Gargantua.
Le scénario nous offre une remarquable balade en montagnes russes émotionnelles.
On passe de la catastrophe écologique au déchirement d'une famille, de trahisons en trahisons, d'espoirs en tragédies funestes, la tension n'est finalement interrompue que par des séquences contemplatives, auxquelles [ma récente acquisition](/blog/2024/01/15/2024-l-annee-du-changement/#installation-audiovidéo) d'un téléviseur 4K OLED et de HomePods rend parfaitement justice.
Ces séquences ne concernent d'ailleurs pas que les représentations du trou de ver et du trou noir, déjà amplement saluées par la critique : j'ai été complètement bluffé par l'ambiance sonore et visuelle de la tempête de poussière sur Terre, le tsunami, ou encore les nuages de glace !
La photographie est merveilleuse, et nous fait découvrir des mondes spectaculaires et magnifiquement hostiles.
Je déplore toutefois un flou visuel, léger mais presque constant, manifestement du à une mise au point parfois hasardeuse.
Je commence à m'habituer à la 4K, et en tant qu'autiste, ce genre de détails m'affecte particulièrement.
Je suis certain que cette sensation est trop légère pour incommoder n'importe qui d'autre, mais je le mentionne parce que ça m'a causé un léger inconfort.
Je constate avec beaucoup de satisfaction qu'il n'a été nullement besoin de montrer des scènes à caractère sexuel pour faire d'*Interstellar* un excellent film.
Et bien qu'aucun animal n'ai été maltraité pour sa création, les robots ont pris cher par contre...
## Musique et bruitages
Le film est magnifié par la musique de [Hans Zimmer](https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Zimmer).
Bien qu'il soit un immense compositeur, je préfère mettre ici en avant tout ce qui ne concerne pas la musique du film.
Le bruitage est rigoureusement sans faille, jusque dans les silences : **enfin** un film qui offre des séquences dans l'espace absolument silencieuses.
C'est trop rare pour ne pas être mentionné, en tout cas compte tenu de ma modeste culture cinématographique.
Je l'ai déjà mentionné mais je le redit ici : les bruitages, en particulier lors de la scène de la tempête, sont vraiment bluffants.
La spatialisation est exemplaire.
Rappelons, à toute fin utile, que j'ai toujours disposé d'un kit 5.1 mais que je suis récemment passé à une paire de HomePods ; je suis **enchanté** par ces enceintes.
Je savais que le son serait bon, mais là je me sens vraiment immergé dans l'action.
Je sais que c'est un peu racoleur (bien que je n'ai pas d'affiliation avec Apple...), mais je suis vraiment content de ma mise à jour.
## Conclusion
J'ai passé sous silence un certain nombre de points qui me sont pourtant chers (tels que l'apocalypse, la survie, etc.), mais *Interstellar* a trop à offrir (en près de 3h) pour m'attarder sur ces concepts.
De toute façon, malgré quelques passages qui m'ont parus longs (principalement les séquences s'attardant sur les relations humaines...), le film passe trop vite pour ça.
*Interstellar* est un monument de la science-fiction.
Il fait définitivement partie de mes films préférés, et je le range avec plaisir aux côtés de *The Martian* (dont je n'ai toujours pas publié ma critique...) dans la catégorie "Espace".
Décidément, je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté pendant dix ans...